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Photographie, Météorologie, Landes -- France, Landes de Gascogne (France), Violentes tempêtes, Pin des Landes
Dégâts provoqués par la tempête Klaus sur la forêt des Landes, ici, à Saint-Pierre-du-Mont, dans le département français des Landes.
Dessins et plans, Écureuils, Gironde (France), Armoiries, Blasons, Cônes de pin, Pommes de pin, Résineux, Récolte des gommes et résines, Gemmes (résines), Landes de Gascogne (France), Résines, Landes -- Faune, Pins -- Gemme
Blason de Cabanac-et-Villagrains en Gironde dessiné par Henry Salomé 11/04/2011 pour le Projet Blasons de Wikipédia francophone, avec Inkscape : écureuil tenant une pomme de pin au pied d'un pin avec pot de résine. Blasonnement : D'argent aux quatre pins au naturel adextrés de la base d'un tronc de pin du même, mouvant du flanc, supportant un pot de résine de gueules dégoulinant de gemme du champ, senestré d'un écureuil aussi de gueules tenant une pomme de pin renversée du même sur une terrasse de sinople.
Photographie, Cartes postales, Airial, Aquitaine (France), Métiers traditionnels, Gemmage, Pin maritime, Pinus pinaster, Outils agricoles, Cabanes
Carte postale intitulée « Le Moulleau par Arcachon (Landes) - La cabane du résinier ». On reconnaît le gemmeur-résinier à son échelle à cale-pieds (pitey) et à sa hache (hapchot). L'origine des cabanes de résiniers remonte à celle de la pratique du gemmage. Mais c'est avec la généralisation du procédé, à partir de la seconde moitié du XIXe siècle, que ce type d'habitat isolé en pleine forêt des Landes se multipliera. Bien qu'il en existe certaines en brique, les cabanes de résiniers sont traditionnellement en bois de pin. On peut rencontrer aussi bien des cabanes isolées dans la forêt qu'un groupement de quelques cabanes avec des cabanons servant de dépendances pour stocker du matériel, un four à pain, un puits et quelques pieds de vigne le tout dans une petite clairière. Les habitations sont réparties dans la forêt suivant les différentes parcelles exploitées et sont reliées entre elles par des chemins de sable, parfois recouverts de coquilles d'huîtres ou de grépin. Les résiniers n'étaient pas propriétaires des cabanes, mais de simples exploitants souvent amenés à déménager en fonction de l'évolution de leur contrat. Les cabanes étaient habitées la semaine, et généralement la famille se rendait dans le bourg voisin le week-end, faire le marché et se retrouver au bistrot. Le gemmeur quitte sa cabane pour porter les fûts de résine sur les quais d'embarcation avant qu'ils soient acheminés à la distillerie, ou pour se rendre en ville le dimanche. Le reste du temps, la famille vit au rythme des campagnes de gemmage, en forêt. Au début du XXe siècle, on comptait autant de cabanes que de familles d'ouvrier gemmeur, autant de familles que de « pièces » de pins à résiner.
Textes, Forêts, Animaux des forêts, Forêts résineuses, Éclaircie (sylviculture), Forêts littorales, Cônes de pin, Pommes de pin, Chloé, Landes de Gascogne (France), Écologie des forêts, Forêts et sylviculture
Chloé en forêt 01. Balade de Chloé sous les pins des Landes de Gascogne en été, scénario d'Arnaud Pérat (Ryxéo juin 2013) : cinq paragraphes, 432 mots.
Craste en pays de Born (Landes, France) : Une craste (du gascon crasta, issu du latin castrum) désigne, dans les Landes de Gascogne, un fossé de drainage, généralement creusé dans le sable, aménagé pour assainir la lande humide. En usage depuis des siècles, la craste se généralise au milieu du XIXe siècle afin de faciliter l’écoulement des eaux et rendre possible la mise en culture du pin maritime. Le terme est passé dans le vocabulaire régional courant. Avant la loi relative à l'assainissement et de mise en culture des Landes de Gascogne de 1857, des crastes se trouvaient derrière chaque airial, en limite des champs. Elles s'accompagnaient invariablement du barrat, nom de la levée faite avec la terre retirée du fossé, d'où l'expression gasconne : « Si i a barrat, i a crasta » (S’il y a barrat, il y a craste). Les Landais en font par la suite un des éléments essentiels du drainage des vastes étendues marécageuses composant leur territoire. Saint-Amans les cite en 1818 sous leur nom gascon : « Le moyen de remédier à ces inconvénients (eaux stagnantes) d’une manière aussi prompte d’efficace serait (…) d’y ouvrir beaucoup de ces larges fossés nommés « crastes » dans le langage du pays ». Après la loi du 19 juin 1857, les services départements de Gironde créent au total 2190 km de crastes dans ce département, quitte aux communes de s’y raccorder par la suite.
Photographie, Mimizan (Landes), Outils, Agriculture, Métiers traditionnels, Gemmage, Pin maritime, Outils agricoles, Patrimoine
Démonstration de gemmage en été près de Mimizan (Landes) : sarcle à peler pour préparer la care.
Photographie, Ateliers, Industrie, Poix, Distillation, Bordeaux (Gironde), Écomusées, Gemmage, Pin maritime, Pinus pinaster, Colophanes, Luxey (Landes), Térébenthine
Atelier des produits résineux de Jacques et Louis Vidal à Luxey (Landes) : écomusée de la gemme, inscrit aux monuments historiques par arrêté du 19 février 1990. La térébenthine de Bordeaux, aussi appelée « poix de Bordeaux », « galipot » ou « térébenthine officinale », est la résine extraite du pin maritime (Pinus pinaster), donnant après purification et distillation l'essence de térébenthine ainsi que la colophane (résidu de la distillation).
Photographie, Forêts, Dix-neuvième siècle, Aquitaine (France), Gemmage, Pin maritime, Pinus pinaster, Sylviculture, Assainissement des terres, Landes de Gascogne (France)
Forêt des Landes (La Teste de Buch), avec le pin maritime (Pinus pinaster). La loi du 19 juin 1857, également appelée loi relative à l'assainissement et de mise en culture des Landes de Gascogne, marque un tournant dans l'histoire des Landes de Gascogne. Elle vise à assécher les vastes zones humides marécageuses présentes sur la majeure partie du territoire et à les mettre en exploitation. Elle marque le début de l'extension de la forêt des Landes, conduisant à la généralisation du procédé de gemmage dans la région, mais aussi la fin du système agro-pastoral traditionnel et la disparition du berger landais. Les parcelles sont plantées de pins d'âge différents de manière à arriver à un seuil de rentabilité.
Photographie, Mimizan (Landes), Aquitaine (France), Agriculture, Métiers traditionnels, Gemmage, Pin maritime, Pinus pinaster, Outils agricoles, Patrimoine
Démonstration de gemmage en été à Mimizan (Landes) pour les touristes : La pique se pratique de bas en haut, car la sève élaborée circule de haut en bas, en entaillant l'aubier dans le sens des fibres (verticalement). La care est incurvée dans sa largeur, et le haut de l'entaille prend la forme d'une ogive. La blessure ne dépasse pas 1 cm de profondeur et varie entre 6 et 11 cm en largeur. Le rafraichissement des cares se fait de plus en plus haut sur les troncs au fil des saisons. Lorsque la taille finit par être trop haute, le résinier doit monter sur un pitey, pièce en bois munie de cales utilisables comme des marches. Le pitey finit peu à peu par céder la place au hapchot équipé d’un long manche.
Photographie, Architecture domestique, Maisons en pierre, Histoire, Chalosse (Landes), Géographie, Pigeonniers, Maisons -- Architecture, Mimbaste (Landes, France)
Maison capcazalière avec son pigeonnier, dite Maison Pachiou à Mimbaste (Landes). Le capcazal (de "cazal", mot médiéval désignant un petit domaine libre, et "cap", la tête) est un concept économico-juridique particulier à une partie des Landes, et notamment à la Chalosse et à l'Orthe. Les capcazaliers étaient, en effet, des propriétaires roturiers, possédant des terres libres ne relevant d'aucun seigneur. Leurs terres étaient dites de "francs alleux", par opposition aux fiefs, et dans l’ancien temps on disait "qu'elles ne relevaient que du soleil". C’est pour attester de la franchise et du statut dont ils jouissaient avec leurs terres, que les capcazaliers avaient le privilège de planter sur leur domaine le "pin franc", le pin parasol. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Maison_capcazali%C3%A8re
Photographie, Musées, Landes, Garluche, Forges, Forges -- France, Brocas (Landes), Forges hydrauliques, Ethnologie -- France
Façade du musée des forges à Brocas, dans le département français des Landes : Le musée des forges est installé dans l'ancienne minoterie sur l'Estrigon, près du haut-fourneau. Une exposition présente les différentes productions en fonte moulée issues des forges de brocas, reconnaissables à leur marque de fabrique déposée en forme de pomme de pin. Le musée diffuse également une vidéo sur les techniques de moulage.
Photographie, Forêts, Aquitaine (France), Pin maritime, Pinus pinaster, Pare-feu, Prévention des incendies de forêts
Un pare-feu dans la forêt des Landes de Gascogne (Gironde, Aquitaine) : le pare-feu forestier, coupe linéaire spécialement entretenue pour freiner l'extension rapide d'incendies de forêt. Il a souvent une double vocation : barrière anti-incendies ou destinée à ralentir ou bloquer le feu, et réseaux de chemins facilitant la circulation des pompiers, secours, personnels d'entretien ou de surveillance...
Photographie, Pins, Landes, Pigeonniers, Architecture, Landes à Erica, Colombiers, Cazeneuve (Gironde), Pin parasol
Pigeonnier de Cazeneuve dans les landes girondines (Préchac, Gironde).
Photographie, Reconstitution virtuelle en archéologie, Landes (France. - région), Pirogues, Protohistoire, Landes (France) -- Antiquités, Bateaux préhistoriques
Copie de pirogue creusée dans un tronc de pin de 7,15 mètres de long et pesant plus de 600 kg.
Photographie, Reconstitution virtuelle en archéologie, Landes (France. - région), Pirogues, Protohistoire, Landes (France) -- Antiquités, Bateaux préhistoriques
Copie de pirogue creusée dans un tronc de pin de 7,15 mètres de long et pesant plus de 600 kg.
Photographie, Antiquités, Pirogues, Protohistoire, sylvanus-aquitaine, Archéologie subaquatique, Sanguinet (France), Étang de, Sanguinet (Landes), Pirogues préhistoriques
Pirogue n°5 en pin, datée entre -740 et -620. Mesure 8m x 0,75m. Découverte sur le site de Put Blanc (village de pêcheurs du VIe siècle av. J.-C.), à 13m de profondeur. Pirogue n°20 en arrière-plan à droite. Sorties du lac en 2003 et traitées pendant 3 ans dans les laboratoires d'Arc-Nucléart à Grenoble. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Mus%C3%A9e_arch%C3%A9ologique_municipal_de_Sanguinet
Photographie, Aquitaine (France), Zinc, Agriculture, Métiers traditionnels, Gemmage, Pin maritime, Pinus pinaster, Outils agricoles
Pousse-crampon, outil de gemmage dans les Landes de Gascogne servant à arrondir et enfoncer la lame de zinc dans le tronc du pin à résiner.
Le tour de la France par deux enfants, par George Bruno, pseudonyme d'Augustine Fouillée (née Tuillerie), 1877, p.220 ; manuel scolaire, édition de 1904 : Résiniers des Landes.—Le pin est un arbre très précieux et qui devrait être plus répandu, car il croît sur les terrains les plus pauvres; il assainit et fertilise le sol : de plus il est d'un bon rapport (50 fr. en moyenne par hectare). Outre son bois, on tire chaque année du pin la résine. Pour cela, des ouvriers font une entaille au-dessous de laquelle ils placent un petit pot ; la résine sort goutte à goutte et remplit ce pot, qu'il suffit de revenir chercher au bout de plusieurs mois. On devrait par un sage calcul d'hygiène et d'agriculture couvrir de pins une foule de pays incultes, qui, pauvres aujourd'hui, seraient bientôt enrichis et assainis par cette plantation.
Photographie, Landes, Aquitaine (France), Pin maritime, Pinus pinaster, Abattage (sylviculture), Effets des tempêtes, Sylviculture, Tempêtes
Bois stocké à Saint-Perdon (Landes) après le passage de la tempête Klaus de 2009.
Photographie, Autoroutes, Aquitaine (France), Vues aériennes, Résineux, Agriculture, Pin maritime, Habitat (écologie) -- Fragmentation, Landes (France. - région), Monocultures
Vue aérienne de l'autoroute A63 (N10) dans le nord du département des Landes. Cet axe est source de fragmentation forestière et d'autres milieux. Une minorité des zones de landes sont naturelles. D'après les dépôts de pollens retrouvés, ces zones étaient couvertes d'arbres. Un défrichage ancien, puis des techniques de culture peu judicieuses (écobuage, soutrage, brûlis, retournement du sol), amena la désertification donc l'abandon de ces terres. La résilience de l'ancien écosystème forestier ayant été dépassée, seule la lande put s'implanter. Sur ces sols ruinés, la culture des pins paraît la plus intéressante, puisque ces arbres s'implantent facilement et le délai d'exploitation est très court. Cependant, comme toutes les cultures mono-spécifiques, celles de pins est judicieuse économiquement à court terme, au prix d'un bilan écologique néfaste. La forêt de résineux est la seule pouvant s'implanter dans des zones où les conditions sont trop extrêmes pour les forêts de feuillus ou mixte. La monoculture de résineux dans tous les autres endroits est donc contre nature. Elle amène la podzolisation du sol, c'est-à-dire une stérilisation de la couche arable du sol par le lessivage systématique des substances nutritives qui s'y trouvent. À une certaine profondeur, les substances emportées se concentrent et forment de l'alios, le sol y est dur et imperméable comme de la pierre. Comparée aux autres types de forêts, celles composées uniquement de conifères ont une biodiversité très pauvre, car leur litière est toxique.